Faire progresser la collaboration régionale : CIVICUS assume le rôle du processus EPU

Members of the Rwanda Universal Peer Review Coalition and the CHARM Coordination team met in Kigali, where they discussed on the impact of the UPR process since its inception in Rwanda.

Les membres de la Coalition rwandaise pour l’Evaluation universelle par les pairs et de l’équipe de coordination de CHARM se sont réunis à Kigali, où ils ont discuté de l’impact du processus de l’EPU depuis son lancement au Rwanda.

Par l'équipe CHARM

La collaboration régionale a toujours été un élément clé de la lutte pour un espace civique amélioré en Afrique. Les organisations qui présentent un front uni pour sensibiliser aux questions liées aux instruments des droits de l’homme ont souvent parlé d’une seule voix, attirant l’attention des principaux organismes gouvernementaux internationaux et régionaux.

L’Alliance mondiale pour la participation citoyenne de CIVICUS a mené plusieurs campagnes à ce sujet, notamment en ce qui concerne le processus d’évaluation universelle par les pairs (EPU). À Kigali, au Rwanda, le financement de CIVICUS au Civic Rights and Democracy (CRD) a joué un rôle essentiel dans la formation de la Coalition Rwandaise pour l’EPU Civic Space, qui compte au total 20 membres, dont 15 issus des OSC et 5 organisations médiatiques. Depuis sa création, la coalition a mené des campagnes de sensibilisation, des débats radiophoniques et des ateliers télévisés sur l’aspect de la liberté d’expression. La coalition a également apporté des contributions aux feuilles de route de l’EPU du ministère de la Justice (MOJ), et a organisé des réunions avec ses membres sur le plaidoyer autour de la liberté d’association (FOA) et en particulier de l’enregistrement des ONG.

Maria Kaddu, coordinatrice de CHARM, fait une présentation lors d'une session de formation des défenseurs des droits de l'homme (DDH) qui s'étaient réunis à Naivasha, au Kenya, pour évaluer les progrès du processus de l'EPU.

Il est également essentiel de pouvoir réunir des défenseurs des droits de l’homme (DDH) de toute la région pour discuter des questions relatives aux processus de l’EPU. C’est le cas en juin 2024, lorsque des défenseurs des droits de l’homme du Kenya, d’Ouganda, du Burundi, d’Afrique du Sud et du Rwanda se sont réunis à Naivasha, au Kenya, pour une session de formation sur le processus de l’Examen périodique universel (EPU). Soutenue par CIVICUS, le Centre pour le développement des droits des minorités (CEMIRIDE) et DefendDefenders dans le cadre du consortium CHARM, la formation visait à améliorer les compétences de plaidoyer des défenseurs des droits de l’homme et à approfondir leur compréhension du processus de l’EPU. Elle a permis d’acquérir des connaissances approfondies sur le processus de l’EPU, notamment sur la préparation, la soumission et le suivi des recommandations. Les experts ont partagé les meilleures pratiques et stratégies pour un plaidoyer efficace, garantissant aux participants des connaissances et des compétences pratiques pour mettre en œuvre les recommandations de l’EPU dans leurs pays respectifs. 

Les parties prenantes en Zambie posent pour une photo après une réunion des parties prenantes pour analyser l'impact du partenariat CHARMs, à travers CIVICUS, dans la réalisation du projet de loi sur l'accès à l'information, 2023. Grâce à GEARS, les partenaires ont pu s'engager dans des instruments régionaux et internationaux qui promeuvent et défendent les droits de l'homme.

En Zambie, CIVICUS a aidé GEARS et d’autres partenaires à s’engager auprès des mécanismes régionaux et internationaux, notamment la CADHP et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, où des initiatives de plaidoyer clés ont été menées, telles que des événements parallèles, des activités de lobbying et des présentations de déclarations, pour mettre en lumière la situation de l’espace civique en Zambie. Cela a joué un rôle clé dans l’adoption du projet de loi sur l’accès à l’information de 2023, qui accorde à chaque citoyen le droit de demander au gouvernement des informations non classifiées sur toute question d’intérêt public.

 Grâce à CHARM, le processus de l’EPU a permis aux citoyens de jouir de leurs libertés fondamentales. Il a également permis l’expansion de l’espace civique, car il offre aux citoyens de toute la région subsaharienne la possibilité de lire, de comprendre et d’analyser les problèmes dans leur contexte. Plus important encore, ils peuvent désormais remettre en question leur gouvernement, en particulier dans les domaines où les droits de l’homme sont violés, et le tenir responsable de ses actes. Cela, à sa manière, joue un rôle très important pour garantir l’existence d’une société juste.

Fin 


Ceci est un environnement de mise en scène